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Création personnelle
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MIXCRAFT Recording Studio est une solution complète de mixage audio multipiste. Les effets courants sont disponibles comme par exemple la réverbération, l’équalisation, la compression, etc. Un éditeur de boucle est également présent, il vous aidera à créer vos propres musiques. Le programme utilise une qualité broadcast au standard WAV pour mixer les pistes. Il est en outre en mesure d’importer et d’exporter des documents aux formats répandus comme le MP3, le OGG et le WMA
Présentation du travail :
Construction d’une AMBIANCE SONORE sous la forme d’une »bande son » qui viendra en appui sonore de l’enregistrement vocal du « voyage imaginaire » de chacun.
1- Chacun enregistre son voyage imaginaire personnel en utilisant tout moyen d’enregistrement à sa convenance (y compris le téléphone portable autorisé exclusivement dans le cadre du cours d’éducation musicale à cette seule fin). Récupérez le fichier audio dans sa clé usb.
2- Le convertir en mp3 ( s’il n’est pas dans ce format) en ligne sur ce lien
3- Créer un dossier sur sa clé USB « Voyage imaginaire ».
4- Y déposer le fichier audio mp3 de sa propre voix.
5- Sur cet article, bien suivre les liens qui se trouvent à la fin de l’article pour télécharger des loops (boucles de sons).
6- Enregistrer ces loops dans le dossier « voyage imaginaire » de sa clé USB.
7- Installer Audacity 2.0.2 sur son ordinateur personne ici . Prendre la précaution de désinstaller toute version antérieure avant de l’installer.
8- Mettre le lien des vidéos d’aide du logiciel dans ses favoris Internet et s’y reporter dès qu’une question technique apparait (Comment fait on pour faire ceci ou cela ?)
9- Ouvrir Audacity et insérer la piste de votre propre voix enregistrée.
10- Travailler cette piste en créant des silences, en ajoutant l’effet écho (légèrement), en nettoyant tous les bruits nuisibles.
11- Insérer des loops, en commançant par construire une piste rythmique si vous souhaitez du ryhtme.
Attention : Il est Interdit de coller des petits bouts de loops l’un à l’autre sans aucun sens musical, on doit avoir avoir le sentiment que la musique évolue du début à la fin, qu’elle n’est pas décousue.
Il faut avoir en tête de créer une véritable « ambiance sonore » autour de sa voix.
Clic ici pour télécharger des loops.
Clic ici pour les loops de Risset « Sud »
Conseils :
- Utilisez Audacity pour monter votre choix de boucles parmi ces loops, de façon cohérente à nos oreilles. Attention au volume sonore de chaque piste, utilisez le panoramique (Droite -Gauche), les effets, entrecoupez votre texte par du son etc.
- L’enregistrement de votre voix doit être la piste principale, commencez par la travailler, effets, enlevez les sons parasites, insérer de silences, encore une fois, jouez dans un dialogue permanent avec la bande son.
SOS : Clic ici pour des tutoriels vidéos.
Par cette « tâche complexe » vous apprendrez en pratiquant, vous trouverez par vous même les solutions techniques sur Internet, vous aiguiserez votre oreille et peut-être décrouvrirez vous le plaisir et la fierté de la création musicale même si vous n’avez pas fait 10 ans de conservatoire…
Encore un clic si vous souhaitez écouter « Sud » de Risset.
Récupérez la fiche de travail « pas à pas » ici et ajoutez la dans le lutin.
Récupérez les images , les extraits sonores ici pour le montage vidéo.
Si vous devez installer Moviemaker sur votre PC vous pouvez trouver ici l’une ou l’autre de ces versions selon votre Windows
Vous pourrez utiliser également « Imovie » sur IPad au CDI.
Si vous avez perdu Audacity , le voici. N’oubliez pas d’installer également le convertisseur mp3 : Lame
Dictionnaire des compositeurs ici
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Pour les parents
qui se posent des questions sur ce type de travail, à suivre, le témoignage d’un professeur d’éducation musicale :
In «Le café pédagogique»
Prenons l’exemple d’un cycle qui réclame l’utilisation de l’informatique.
AD– Nous avons fait un cycle « musique et cinéma ». Je leur ai donné de courts extraits filmés que j’avais tourné à Capbreton sur le mur de l’Atlantique : les vagues, des bateaux et des blockhaus sur la plage que des gens se sont amusés à taguer et à peindre. Je leur ai donné également un stock de sons, des portes qui claquent, des grésillements de talkie walkie, le reflux des vagues, des extraits musicaux (Y.Tiersen, Debussy). Tout ça stocké dans un dossier sur le serveur du collège. Ils devaient se connecter, récupérer les fichiers images et sons et les mixer en utilisant le logiciel Music Maker.
Comment ont-ils appris à se servir de ce logiciel ?
AD– C’est un logiciel assez facile. Je leur ai montré en classe, avec le vidéoprojecteur, les fonctions dont ils avaient besoin, au fur et à mesure. Ils se débrouillent et découvrent aussi par eux-mêmes.
Pour créer leur film, ils ont travaillé seuls, en classe ?
AD– Au total, ce travail nous a occupé 6 séances. Ils ont un casque et pendant toute l’heure, je peux vous dire qu’ils sont absorbés, très concentrés sur ce qu’ils font. Je suis là pour les aider à résoudre les problèmes. Chacun travaille pour lui-même. Je leur ai demandé de réaliser une séquence multimédia d’une minute environ. Ce n’est pas facile sur le plan technique. Il y a pas mal de manipulations. A la fin, il faut transformer le fichier de travail en un fichier au format AVI et me l’envoyer par le réseau. Dans chaque classe, environ 15 élèves sur 25 ont réussi à aller au bout. Je pense que certains ont travaillé chez eux, et c’est là un des intérêts de l’outil informatique.
Et alors ? Quels sont les résultats ?
AD– Certains ont travaillé plutôt sur l’image, d’autres sur le son. Pas mal d’entre eux ont eu des difficultés à structurer leur production. Plusieurs ont utilisé une structure en arche : le même thème au début et à la fin avec un événement entre les deux. Dans l’ensemble, on a tous été surpris, je ne dirais pas par la qualité des pièces mais par leur intérêt.
Vous avez diffusé leurs productions ?
AD– Pour la dernière séance, nous avons visionné ensemble toutes les créations des élèves. Je dois dire que ça a été une surprise pour tout le monde. Pour eux comme pour moi. J’ai découvert que ces jeunes qui ont parfois l’air éteints, peu expansifs, avachis même, eh bien lorsqu’ils sont tranquilles, sans le regard des autres pour les juger, ils sont capables de créer des choses artistiques et intéressantes. Pendant cette séance d’écoute, ils étaient très attentifs, très concentrés. Je crois qu’ils ont été surpris de découvrir chez leurs camarades qu’ils côtoient tous les jours, des choses qu’ils ne soupçonnaient pas, sous la carapace protectrice du quotidien. Et puis je pense aussi que l’exercice de création leur convient et les motive. Il n’est pas question d’avoir juste ou faux. Dans la création, il y a une infinité de possibles. Le jugement que l’on peut porter n’est pas le même que dans l’exécution. L’élève en tant que personne peut être valorisé.
Entretien : Serge Pouts-Lajus
Le Blog de zic.gerbert 