A consulter sans retenue pour la préparation de l’épreuve d’Histoire des arts.
« L’histoire par l’image » propose ainsi une analyse commentée de plus de 2420 œuvres. Le site offre par ailleurs 1308 études et 119 animations à la qualité irréprochable. Peintures, dessins, gravures, sculptures, photographies, affiches, documents d’archives couvrent les grands évènements et évolutions d’une période allant de 1643 à 1945.
Un travail d’éducation remarquable qui exploite et met à la portée de tous les trésors historiques des musées français. Chaque image, qui peut être affichée en plein écran, est accompagnée d’un texte qui va cerner l’œuvre sous l’angle historique, mais aussi artistique. Chaque étude répond au même plan. D’abord un texte sur le contexte historique, ensuite une analyse complète de l’histoire enfin une interprétation de l’œuvre. Une bibliographie bien compléter le tout et pour certaines œuvres des compléments multimédias sous la forme de diaporamas sonores.
Merci à l’incroyable Nicolas MARTELLO, à son grand art de la pédagogie, son génie de l’explication, son talent de graphiste, sa douce voix et la générosité de ses partages inextinguibles.
Cette vidéo est simplement ENORME… tout y est et tellement bien expliqué !
Chers élèves de 5° ou de 4° , vous qui avez fait gros travail sur la chronologie des compositeurs célèbres, vous allez apprécier .
« Né en 17 à Leidenstadt » – Jean-Jacques Goldman (1990)
Contexte historique :
Durant cette année 1990, Jean-Jacques Goldman enregistre l’album « Fredericks Goldman Jones », qui est le premier album enregistré par le trio Jean-Jacques Goldman / Carole Fredericks / Michael Jones.
Le titre de l’album devint par glissement le nom du trio. Interrogé à ce sujet, Jean-Jacques Goldman expliqua que l’ordre des trois patronymes dans le nom du groupe (Fredericks Goldman Jones) suit simplement l’ordre alphabétique. Il s’agit de la seconde plus grosse vente de Jean-Jacques Goldman ; plus de deux millions d’exemplaires ont été vendus.
Message que l’auteur a voulu transmettre :
La chanson « Comme toi » de 1983 faisait référence à ses origines polonaises (par son père), tandis que « Né en 17 à Leidenstadt » rappelle que sa mère est née en Allemagne.
Jean-Jacques Goldman aurait très bien pu naître 34 ans plus tôt, en Allemagne, au lieu de naître à Paris XIXème en 1951. Un Allemand né en 1917, dans les ruines de la première guerre mondiale, dans l’humiliation des accords de Versailles qui ont ravagé l’Allemagne dans les années 1930, atteint l’âge de 16 ans en 1933, l’âge de la révolte, mais surtout l’année où Hitler est arrivé au pouvoir.
La chanson pose le problème de la place de l’individu amené à « choisir son camp » dans un pays en guerre. De la même manière, Michael Jones s’imagine en ami de l’IRA, et Carole Fredericks en Blanche à Johannesburg.
Ce texte nous enseigne l’humilité et la tolérance.
Moyens utilisés par l’auteur :
— Leidenstadt est une ville qui n’existe pas. Son nom est composé de deux mots allemands, Leiden (souffrances) et Stadt (ville). Elle symbolise donc les souffrances de la guerre.
— Les docklands de Belfast font référence à la lutte entre catholiques et protestants en Irlande du Nord dont Belfast est la capitale. L’Armée révolutionnaire Irlandaise (IRA) clandestine ne cesse de mener des attentats contre les Anglais qu’ils considèrent comme des occuapants. Les Irlandais catholiques contre les Anglais protestants, voilà un raccourci discutable.
— Johannesburg est la capitale de l’Afrique du Sud, évoquant ainsi l’Apartheid. L’Apartheid c’est la ségrégation entre les noirs et les blancs en Afrique du Sud. L’immense majorité des noirs est pauvre, la petite minorité de blancs détient toutes les richesses et tout le pouvoir. Puis vient Nelson Mandela ! (cf : film Invictus)
Musicalement, elle n’est faite que d‘un seul thème qui module chaque fois qu’on change de pays.
– 1er couplet : chanté par Goldmann, lui qui juif, se demande comment il aurait fait s’il avait été Allemand nourri depuis 1919 (traité de Versailles) de haine et de rêve de revanche.
– 2ème couplet : chanté par Mickael Jones, lui l’Anglais se demande s’il avait été Irlandais, comment il aurait pu ne pas trahir les siens pour tendre une main aux anglais.
– 3ème couplet : Chanté par Carole Fredericks, elle la chanteuse noire, se demande comment elle aurait pu entendre les cris des noirs si elle avait été blanche dans l’Afrique du sud de l’apartheid.
La conclusion de toutes ces situations c’est : que nous n’ayons jamais à vivre dans de telles situations de guerre , d’occupation ou d’oppression, que jamais nous n’ayons à choisir un camp.